Un break de 3 ans pour F. Gabart

Un break ou un arrêt définitif de la course embarquée au plus haut niveau?

mais contrôle technique dans un an :-)

On sait sur quel bateau il part ??
J'ai vu un catamaran en contreplaqué mais rien de plus...

Fera t'il des vidéos pour alimenter l'ordinaire ?

Salut,
Assez *éclectique * quand même...Et la projet Vela-1 à Bayonne ?
www.mediabask.eus[...]a-voile
Mamita

Bref
Il se paie des vacances pendant que « ses » équipes bossent.

Qui connaît le nom des techniciens et des ingénieurs qui travaillent et produisent ?

Je le dis d’autant plus librement que je trouve cela très bien de ne pas se tuer au travail et après un tel parcours il a droit à du temps.

Cela percute de discours sur la France qui ne travaille pas assez adressé aux ouvriers d’usine aux manœuvres de chantier aux soignants aux enseignants aux techniciens et aux employés de bureaux qui dans les faits n’ont pour seules perspectives que quelques jours de repos dans leur jardin ou devant netflix et de bosser jusqu’à 67 ans s’ils ne crèvent pas avant.

Et entre Gabard et une infirmière de bloc seul le prince blond fait un métier dispensable.

C’est le décalage qui est insupportable.

Gabart a fait un TDA avec ses parents quand il était enfant et d'après ce qu'il dit ça a été décisif pour son avenir. On peut comprendre qu'il souhaite que ses enfants puissent vivre la même expérience.

Gwenolé Gahinet a fait de même.

Exactement, il peut le faire et il en profite, il à bien raison.

Il n'a pas volé tout ce qu'il à mis en place. Et il va rester aux commandes de loin pendant son absence, une bonne partie du boulot peut être fait en itinérance si il a des gens de confiance qui pilote l'entreprise au quotidien.

Il y a des métiers comme ça avec lesquels c'est plus facile de faire des break, j'ai connu un kiné qui faisait ça régulièrement sur des périodes plus courtes mais plus souvent. Il avait bien bossé pendant des années, à la cinquantaine, il avait son cabinet qui marchait bien avec des jeunes kinés en place qui lui rapportait suffisamment pour ne plus bosser ou presque donc de temps en temps on ne le voyait plus pendant quelques mois, il partait naviguer, dont Transquadra et autres joyeusetés

Oh, alors ça m'étonnerais fort. Je ne connais pas cette entreprise de l'intérieur, donc je me garderais bien de commenter en détail, mais ça m'étonnerais que ça soit le pire pour un salarié. Et puis je pense que F. Gabart à organisé sont départ pour que tout se passe bien pendant son absence, le contraire serait étonnant. je ne vois pas ou est l'exploitation d'autrui la dedans. Mais bon, regarder de travers quelqu'un qui réussit ce qu'il entreprend, c'est un sport national bien connu.

[Edit] Si tu parlais de mon exemple du Kiné, la non plus je ne vois pas ou est l'exploitation. IL décide de se contenter du loyer de son cabinet et de profiter de son bateau plutôt que de piquer une bonne partie des patients (il à plus d'expérience et est plus connu dans le quartier) aux jeunes et se faire plus d'argent, ou est l'exploitation ?

Aucune jalousie, un constat.

Je n'ai pas le même point de vue que vous. Pour ma part, je considère que ce sont 65 employés qui font vivre Gabart et qui par leur travail lui permettent de ne pas travailler. La preuve Gabart peut aller se baigner aux Antilles sans que Mer agité ne cesse de produire. Si les 65 employés de Mer agité en font de même je doute que Gabart seul puisse faire tourner la boutique.

Je vous laisse à vos préjugés virilistes et à vos coucougnettes.

Je constate que nous vivons dans un monde qui demande aux internes des urgences de faire 80h par semaine au point que des dizaines se suicident ou se tuent au volant en rentrant de garde pendant que des gens comme vous trouvent admirable, moral et juste qu'un sportif sponsorisé puisse vivre de rentes à 40 ans.

L'héroïsme c'est ce professeur qui aujourd'hui a stoppé à main nu un lycéen armé de deux couteaux en train de poignarder des ados. Comme ses collègues d'hier qui avaient arrêté l'assasin de D Bernard avec une chaise.

Ce sont les bénévoles de la SNSM qui sautent dans le canot sans savoir s'ils reviendront.

Le courage c'est d'aller enseigner loin de sa famille dans des quartiers où des gens qui pensent comme toi ne veulent pas vivre.
C'est de transmettre les valeurs de l'universalisme républicain à l'heure ou cela peut vous mener à vous faire insulter, tabasser égorger.
C'est de conduire une rame de RER à vue à 70 à l'heure entre deux autres trains avec des milliers de personnes qui s'entassent à bord et sur les quais.
C'est de travailler tous les jours dans le bruit et la fournaise à Arcelor Mittal dans un grondement d'enfer que j'entends même en mer quand je navigue.
C'est de faire la moisson en quelques heures avant la pluie
C'est de poser des centaines de stent par an, ou de venir donner à manger à des veilles personnes dépendantes.

C'est surtout de se lever tous les jours pour faire un boulot pénible et sans satisfaction parce qu'il faut donner à manger à ses gamins.

Pour parler de mer, j'ai bien plus d'admiration pour un marin pécheur de chez moi ou pour un lamaneur de Dunkerque qui sont en mer en plein mois de janvier que pour François Gabart. Et je parie que lui aussi !

Le courage ce n'est pas de jouer avec les primes d'assurance de tous ces gens qui bossent tout en étant certains de retomber sur ses pattes parce que l'on a un nom, un réseau, un héritage, un patrimoine.

Le covid a bien montré quels sont les bullshits jobs et quels sont les boulots importants, ceux dont on a vraiment besoin. Tous ceux qui étaient planqués bien au chaud à vivre des aides de l'Etat ont applaudi ceux qui étaient contraints de travailler sur site. Puis ils leur ont craché à la gueule.
On aurait pu s'attendre à une prise de conscience, bien au contraire, c'est une aggravation de la situation qui a suivi. Voila la vraie jalousie des aigris inquiets qu'on les mette vraiment au turbin.

Pour ma part pour le bien de mon pays je préférerais qu'Arcelor Dunkerque ne ferme pas et j'aurais préféré que les chantiers de France à Dunkerque soient encore là plutôt que de voir pour seule production des ateliers de niche destinés à des jeux d'assureurs et de financiers dont les retombées pour la population générale sont absolument nulles et dont la pollution est catastrophique.

Voilà ce qui fait vivre un pays. Des agriculteurs, des industries avec des cols bleus qui produisent et des ingénieurs qui innovent au service de tous, des professeurs pour préparer l'avenir, des medecins pour que l'on vive le mieux possible. Oui il faut aussi des écrivains, des cinéastes et des sportifs. C'est important mais pas plus qu'un éboueur, ou qu'un OS chez schlumberger qui vérifie à la main des km de cables d'exploration gazière.

Le mythe du génie qui "fait vivre" des familles, il faut être bien naïf pour y croire, ou y avoir intérêt.

Le « balayeur » ne fait pas de break…

C’est facile de taxer de simplisme un constat.

Je me borne à constater que ce n’est pas Gabart qui fait vivre les salariés, c’est l’inverse.

Et oui Gabart n’est pas le pire exemple d’exploiteur.

Au moins il a un talent.

Je suis à 100% d'accord avec toi tiktak sur le constat qui n'est pas du simplisme mais la juste réalité de notre monde, et pourrait-on ajouter, du monde tel qu'il a toujours existé, mais comme tu l'as dit toi même c'est juste un constat.

On peut faire aussi un autre constat, c'est que quand une personne crée une entreprise, elle permet elle aussi de faire vivre ses employés, lesquels permettent ensuite à l'entreprise de vivre.

Quand on en a fini avec les constats, on en arrive à la question du partage des richesses, et dans ce domaine il y a beaucoup de choses révoltantes...

3 ans ça fait beaucoup si on veut reprendre la compétition. Cela dit il y a eu un boxeur célèbre qui est revenu à 50 ans, dans un sport quelque peu rugueux. Rien d'impossible donc, mais j'ai l'impression que son trimaran a eu un peu la poisse et maintenant il va y avoir le nouveau gitan de chez Rotschild... ce qui peut jouer dans cette décision.